Influenza aviaire : les mesures de biosécurité

Abaissement du niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène

La France a recouvré son statut indemne d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) le 4 février 2025, le dernier foyer en élevage ayant été détecté sur son territoire le 3 janvier 2025. Il s’agissait seulement du 15^ème foyer détecté depuis le mois d’août 2024 (début de la saison épidémiologique en cours).
De plus, la campagne de vaccination des canards en cours a démontré, comme l’année dernière, son efficacité pour protéger les oiseaux vaccinés en complément des mesures de biosécurité mises en place en élevage.
Ainsi, par arrêté ministériel publié le 20 mars 2025, la ministre en charge de l’agriculture a décidé d’abaisser le niveau de risque qui était considéré comme élevé depuis le 11 novembre 2024 à modéré sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Cet abaissement du niveau de risque au regard de l’IAHP lève l’obligation de claustration ou de mise sous filet des volailles sauf dans les zones à risque particulier (ZRP) où cette obligation perdure en raison du risque plus important de contamination par l’avifaune.
Pour les Yvelines, 9 communes sont concernées par les ZRP (Bennecourt, Bonnières^s/Seine, Freneuse, Gommecourt, Guernes, Méricourt, Moisson, Mousseaux ^s/Seine, Rolleboise).
En dehors des zones à risque particulier, les restrictions de déplacements et les interdictions de rassemblement d’oiseaux sont à présent levées. Cependant, pour les canards ayant été en parcours extérieur, tout mouvement d’un élevage vers un autre élevage doit être précédé de tests virologiques.
Le maintien d’une surveillance quotidienne et de la plus stricte application des mesures de biosécurité sont attendus de tous les acteurs professionnels, des particuliers détenteurs d’oiseaux et des chasseurs.
L’information des professionnels (éleveurs de volailles, vétérinaires, chasseurs, etc…) est effectuée par la DDPP ou ses relais.
Pour mémoire, la consommation de viande de volailles ou de gibier à plumes, foie gras et œufs ne présente aucun risque pour l’homme.

Source : La Chambre d’Agriculture de Région Île-de-France - Courriel du 18 novembre 2021